Mon serveur SME (en 8 beta 7) est hébergé au sein d'un ESXi 5.0. Comme mon ESXi du pauvre ne gère pas le RAID en matériel, j'ai installé mon SME avec plusieurs paires de disques, pour un total de 1,5 To (x 2, évidemment).
Vu de l'ESXi, la moitié des disques virtuels sont sur un disque physique, l'autre moitié sur l'autre disque physique.
Vu de SME, mes 6 disques apparaissent ainsi :
/dev/sda 50 Go --> datastore 1
/dev/sdb 50 Go --> datastore 2
/dev/sdc 1024 Go --> datastore 1
/dev/sdd 1024 Go --> datastore 2
/dev/sde 512 Go --> datastore 1
/dev/sdf 512 Go --> datastore 2
(Les datastore sont pour mémoire, mais évidemment, SME n'en sait rien, il ne voit qu'une succession de disques SCSI, tous sur le même contrôleur, en séquence)
Le disque hébergeant le datastore 2 a décidé de partir en vacances.
Hier, j'ai redémarré l'ESXi en ayant débranché ce disque, et SME est passé en mode dégradé (normal).
Aujourd'hui, j’acquiers (fort cher...) un nouveau disque que j'installe dans la bête. Je recrée dessus mes trois disques virtuels, et je rallume SME.
Les trois nouveaux disques apparaissent, mais aucune reconstruction.
En y regardant de plus près, les nouveaux disques ne se sont pas partitionnés.
Du coup, une série de
- Code : Tout sélectionner
sfdisk -d /dev/sda | sfdisk /dev/sdb
(x 3), et mes trois nouveaux disques sont partitionnés.
J'ai ensuite lancé mes 4 reconstruction RAID par
- Code : Tout sélectionner
mdadm /dev/md1 --add /dev/sdb1
mdadm /dev/md2 --add /dev/sdb2
mdadm /dev/md3 --add /dev/sdd1
mdadm /dev/md4 --add /dev/sdf1
et la reconstruction est en cours.
Mais je suis surpris d'avoir du en arriver là ? Il me semblait que SME intégrait des outils de reconstruction automatique à l'arrivée d'un nouveau disque ?
Est ce lié à la version 8 ? A une manip mal faite ? Au fait d'être en environnement virtuel ? Le fait d'avoir changé 3 disques d'un coup ?
De plus, il me semble que ma manip n'est pas terminée, dans le sens où il reste quelque chose à faire pour réinstaller grub sur mon disque /dev/sdb ?
Des avis, des idées ?
Merci,
Pascal